l'hypovigilance un risque à ne pas négliger

adm_psprvt

27 décembre 2015

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l’hypovigilance un risque à ne pas négliger

L’accident de la route reste la première cause de mortalité au travail. Le risque routier ne peut donc être considéré comme un risque mineur par les entreprises. Si l’entreprise possède une bonne maitrise de ses risques « métiers » il n’en est pas de même du risque routier. Ce risque est d’autant plus difficile à appréhender qu’il est résulte de plusieurs facteurs dont certains échappent au contrôle de l’entreprise. Ainsi le risque routier professionnel est-il soumis à la fois au code du travail et au code de la route. Lorsqu’il est seul au volant le salarié est à la fois dans soumis à ces deux codes, tout en étant en situation de conduite comme s’il était au volant de son véhicule personnel, avec une différence de taille : son employeur est, ou peut-être, tenu pour responsable en cas d’accident.
Les risques d’accidents sont multiples et restent bien souvent difficilement contrôlables. Parmi ces facteurs de risques certains comme la vitesse peuvent faire l’objet de mesures préventives par un système de géolocalisation, lequel permettra de connaître les vitesses pratiquées par le conducteur du véhicule.

Avec 29% des accidents mortels sur autoroute, l’hypovigilance est la première cause d’accident mortel sur autoroute.

L’entreprise doit donc impérativement prendre en compte ce risque.Bien souvent à ce risque l’on peut associer la perte de vigilance. la perte de vigilance peut trouver ses causes dans de nombreux facteurs tels que : la banalisation de l’acte de conduite, l’utilisation du téléphone, l’utilisation d’outils d’aide à la conduite, etc.

Pour cela plusieurs actions sont à envisager :

  • Organiser les déplacements en s’appuyant sur les statistiques d’accidents (choix des heurs de déplacements).
  • Sensibiliser les conducteurs. Par des stages de formation, par des informations régulières, par des conseils.
  • Former les conducteurs à l’utilisation et aux risques liés aux équipements d’aides à la conduite, tels que le régulateur de vitesses.

L’apnée du sommeil : un facteur de risque méconnu.

La survenue d’envies de dormir dans la journée est souvent la conséquence d’apnées du sommeil. Ce syndrome favorise les endormissements. En effet l’apnée du sommeil ne permet pas un sommeil récupérateur et au contraire entraine une fatigue de l’individu.

Là encore des traitements existent qui permettent de réduire considérablement le risque voir de l’éliminer totalement. Encore faut-il l’avoir détecté.

Il existe un lien réel entre l’accident de la route et le syndrome d’apnée du sommeil.

La société APS peut vous proposer son assistance en matière de risque d’hypovigilance, soit en vous aidant à l’intégrer dans le Document Unique d’Évaluation des Risques, soit en vous proposant une formation de vos collaborateurs.